» NOM : giorgelli. » PRÉNOM(S) : elio ricci. » AGE : 20 ans. » DATE DE NAISSANCE : 03 janvier 1994. » LIEU DE NAISSANCE : Naples, Campanie, Italie. » PROFESSION/ÉTUDES : fac de philo, glandeur à ses heures. » STATUT : célibataire, libre comme l'air. » ORIENTATION SEXUELLE : hétéro. » CREDITS : ollie, sweet nothing, gentleheart.

» CARACTÈRE
déterminé » prétentieux » calme » manipulateur » intelligent » moqueur » sarcastique » rancunier » calculateur » fier.
» GROUPE
high tech » le premier qui m'pense geek, c'est mon poing dans la gueule. maintenant que c'est dit, j'aime hacker, pirater, surfer de manière plus ou moins légale dans le but de gagner des thunes. y'en a qui dealent, j'ai choisi la sûreté: je deal en ligne et comme j'suis pas mauvais, je ne me fais pas choper. Résultat, je me suis inscrit dans ce club de petits vieux qui vont apprendre à demander la date à google. ranafoutre, avec un peu de chance je peux faire mes affaires direct avec l'ip de cette résidence de bolosses.

» CE QUI LE REND UNIQUE
il fume environ 90% de son temps libre » il use et sur-use de son rictus angélique. » manipulateur, il sait charmer son monde avec sa gueule à donner le bon dieu sans confession » issu d'une famille très chrétienne, il a décidé de renier dieu et crache sur la religion depuis qu'il a 11 ans » 11 ans, c'est l'âge auquel il a perdu sa mère » son père trempait dans des histoires assez louches, il ne s'en est jamais mêlé » Elio a un léger accent dont il a honte » d'une fierté maladive, il est capable de vous pirater parce que vous ne lui avait pas dit bonjour » il voue un culte à Schopenauer et s'est inscrit en fac de philo grâce à lui » pourtant il n'a aucune ambition, il glande la plupart du temps » il ne se coiffe jamais, estimant que ses cheveux sont plus canons en bordel » il fait très attention à son apparence générale » il est assez cultivé mine de rien, il a surtout appris des citations de films ou de philo sans trop le vouloir, parce que ça l'intéresse » globalement pas très curieux, il n'a jamais vraiment fait d'efforts en cours et s'en sortait avec tout juste la moyenne » il enchaîne les conquêtes; il ne vit pas particulièrement pour ça mais il ne se prive pas. Avec son culot certain, il ne craint pas grand chose, quitte à se prendre des vents. » c'est un dragueur invétéré, il est incapable de voir les filles autrement que comme de potentielles conquêtes » il déteste son père mais ferait tout pour ses frères et sœurs -il est issu d'une famille nombreuse.

Depuis ma Naples natale, j'ai fait quelques bornes. Trois fois rien, j'ai juste traversé un océan. Géographiquement c'est déjà par mal; moralement c'est plus. J'étais l'avant dernier d'une fratrie de cinq enfant: j'avais deux grands frères, une grande sœur, et une petite sœur. Nous vivions dans une petite maison, techniquement pas si petite que ça mais dans laquelle, il ne faut pas l'oublier, s'entassaient sept personnes. Ma mère ne bossait pas, une casalingua comme on les appelle là-bas. Je ne l'ai jamais vu autre chose qu'une mère. Mon père bossait dans un garage mais avait, me semble-t-il, quelques activités à la frontière du légal. L'avantage, c'est que les Giorgelli sont assez débrouillards pour ne pas se faire prendre. Bref, nous étions pauvres, voilà. Heureux, vous avez l'étiquette? Bien. Les gens ont besoin d'étiquette, les sociologues vous expliqueront mieux que moi ces théories gerbantes.

J'avais onze ans lorsque ma mère est décédée des suites d'une maladie dont je sais trop peu de choses pour vous l'expliquer. On habitait en banlieue, à la campagne, et ce qui était une simple fièvre à la base a fini par l'emporter. Les plus malins et fins psychologues d'entre vous commenceront à dire que c'est de là que vient mon "traumatisme", ma personnalité de merde et ma volonté de ne pas en avoir. Soit. Peut-être. Je n'ai même pas envie de vous donner tort, psychanalysez-moi si ça vous permet de ne pas vous concentrer sur vos propres vies répugnantes. J'irai cracher sur vos tombes.

À la suite de ce décès, ma famille est tombée en lambeau. L'aîné, Dario, s'est barré de la maison -normal, il était en âge de le faire. Il est allé bosser au garage avec papa mais a pris un studio avec sa femme. Carlo a été muté dans le nord, Adela est devenue la bonne à tout faire de la maison. Moi j'ai commencé à vouer une haine sans pareil à mon géniteur et il n'y avait plus qu'à Flora, la petite dernière, que j'acceptais de parler. J'avais l'impression qu'elle était la seule qui ne serait pas foutue.

D'ailleurs, c'est avec elle que j'ai voulu partir. J'avais 15 ans, elle en avait 13, et j'estimais que c'était l'heure de se barrer. Résultat, j'ai fait chier mon père, j'ai commencé à faire des conneries, à lui faire mauvaise réputation -et c'était pas très bon dans le milieu-, à avoir quelques ennuis mineurs avec les flics... juste de quoi lui donner envie de m'expulser de la baraque. Chose qu'il a fini par faire. Flora est partie avec moi, et nous avons contacté Carlo, dont on savait que son entreprise lui avait donné une mission de quelques années aux Etats-Unis. Il a obtenu une sorte de tutelle, de responsabilité après que notre père ait exprimé notre volonté de nous émanciper -c'était mieux pour tout le monde, fallait au moins que je reconnaisse à mon vieux cette lucidité extrême.

Arrivé aux states à 15 ans et demi, donc, j'y ai été scolarisé. J'ai appris la langue sur le tas, plus à coup de phrases grammaticalement incorrectes qu'à coup de bouquins. Je me faisais comprendre -et respecter. J'étais le vilain petit canard de la classe mais je ne vais pas vous faire l'affront de tenter de vous faire croire que je ne me complaisais pas dans le rôle. Finalement je m'en sortais mieux comme ça. J'ai traîné avec des mecs un peu paumés, plus des pauvres riches que des pauvres tout court, j'ai appris à bricoler, à pianoter sur les ordis au point de pouvoir sortir des bulletins acceptables sans rien faire, je pouvoir faire chanter qui je voulais et de ne pas me faire prendre. La belle vie en somme. Je ne me suis pas intéressé à grand chose et, de fait, j'ai fini par m'inscrire à la fac de philo, d'abord parce que Nietzsche exécrait Dieu, ensuite parce que j'avais entendu dire qu'on pouvait y glander sans problème. Je ne sais pas très bien ce que je vais faire de ma vie, si j'ai besoin de quoi que ce soit. Je viens de prendre un appart en coloc avec Flora, dans la résidence Village Creek. Je paie le loyer en manipulant mon petit monde, en réparant deux trois ordis, en comptant sur le job de Flora. La gamine est intelligente, je veux pas l'intégrer dans ma spirale infernale, surtout que si j'y reste, au fond, c'est que la fainéantise me fait penser que c'est pas s'y grave d'y rester.

Et voilà, ta présentation est terminée. Tu fais désormais partie de la creek village's family, c'est pas la classe ça?! Pour parfaire ta validation, n'oublie pas d'aller recenser ton personnage dans le bottin (ici) si ce n'est pas déjà fait ainsi que de compléter la fiche métier afin d'avoir un peu d'argent pour vivre (ici) et donc d'avoir un logement (ici). Une fois que c'est fait, n'hésite pas à aller lire les quelques annexes qui concernent la résidence afin de savoir à quel épisode nous en sommes (ici et là). Après quoi, n'oublie pas d'aller créer ta fiche de liens afin d'avoir pleins d'amis (ici) et ton petit journal (ici). Une zone secrète t'es aussi réservé à toi ainsi qu'à ton groupe. Beaucoup de choses pourront y être préparer (ici). Une fois tout ça fait tu pourras venir t'éclater parmi nous et si tu as besoin de quoi que se soit, n'hésite pas à venir harceler les membres du staff